J’ai testé le nettoyage de vinyle à l’ultrason

J’ai testé le nettoyage de vinyle à l’ultrason

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Si vous lisez ce blog depuis un moment, vous savez que le nettoyage de vinyles est un sujet que je traite assez régulièrement. J’ai testé pas mal de techniques ou de machines, comme la Knosti, que j’utilise avec un liquide de nettoyage maison. Depuis quelques temps, on voit fleurir sur la toile de nombreux témoignages d’amateurs de vinyle nettoyant leurs disques avec une machine à ultrasons. Vous me connaissez, j’ai voulu essayé, et je me suis lancé : voici les résultats.

EDIT : J’ai fini par avoir l’occasion de tester en profondeur la machine Degritter Mark 2. Si vous le souhaitez, vous pouvez lire mon avis sur la Degritter Mark 2.

SOMMAIRE
Qu’est-ce que le nettoyage à l’ultrason ?
S’équiper pour nettoyer ses vinyles à l’ultrason
La machine en action !
Les résultats
Conclusions

Qu’est-ce que le nettoyage à l’ultrason ?

La technique du nettoyage à l’ultrason est utilisée dans de nombreux secteurs : la médecine pour nettoyer les instruments médicaux, la bijouterie pour décrasser les vieux bijoux ou encore la mécanique, pour nettoyer et dégraisser les vielles pièces moto.

Fonctionnement du nettoyage à l’ultrason (source)

La pièce à nettoyer est immergée dans un bac rempli d’eau, dans lequel sont envoyés des ultrasons par le bas. Ces derniers vont produire et propulser des bulles d’air, qui vont venir « heurter » l’objet immergé, ayant pour effet mécanique de décoller ce qui se trouve à la surface de ce dernier, à savoir de la crasse ou de la poussière en général.

C’est particulièrement intéressant dans le cas du vinyle, car cela permet sur le papier de décrasser les sillons en profondeur, là où les brosses d’une Knosti ne vont pas forcément.

S’équiper pour nettoyer ses vinyles à l’ultrason

Il existe des machines à ultrason spécialisées pour nettoyer les vinyles comme par exemple la Degritter ou la Klaudio, mais leur prix est vraiment prohibitif (respectivement 2500€ et 4000€), il me fallait donc une autre solution.

En me baladant sur les forums spécialisés, j’ai fini par retenir la solution suivante : acheter un bac à ultrason de 6L sur Amazon, suffisamment large pour permettre d’y immerger à moitié un vinyle, et trouver un système de fixation / rotation du vinyle sur le bac.

Voici la solution retenue : un bac à ultrasons de 6L commandé sur Amazon, et un système de fixation / rotation, qui permettra de faire tourner le disque dans le bac à ultrason lors du lavage.

Le bac à ultrasons

Il en existe différents types et à différents prix, mais le modèle le plus courant pour les gens qui se lancent dans l’ultrason est celui ci-dessous :

Bac à ultrasons acheté sur Amazon pour environ 100€ (version 6L)

Sa contenance de 6L et ses dimensions permettent d’immerger deux vinyles en même temps sans problème. De plus, ce modèle propose un timer et surtout, un réglage de la température de l’eau, ce qui est primordial puisque, comme dans le cas d’une lave-vaisselle par exemple, la crasse se décollera mieux avec de l’eau chaude qu’avec de l’eau froide. Ce modèle vous permet donc de définir la température à atteindre par l’eau lors de nettoyage.

Le système de rotation EasyOne de CleanerVinyl

Bon alors pour le système de rotation ça a été plus compliqué. En effet il existe de nombreux modèles, et même la possibilité si vous avez du temps et que vous êtes un peu bricoleur, de fabriquer vous-même ce système. En gros, nous avons besoin ici d’un pièce qui permette de maintenir les disques en semi-immersion dans le bac à ultrasons, tout en faisant tourner les vinyles lentement afin que l’intégralité du sillon soit nettoyé.

Après de nombreuses recherches, j’ai fini par jeter mon dévolu sur le modèle EasyOne, fabriqué par CLEANERVINYL, voici comment se compose le produit :

  • Un système de fixation / rotation
    Ce bloc se pose sur le côté du bac à ultrasons (il s’adapte à priori à la majorité des bacs du marché), et est réglable grâce à un petit tournevis torx (fourni). Ce système de fixation est muni d’un moteur intégré, tournant à 3 tours par minute (3RPM), et alimenté en USB ou secteur.
  • Un système de maintien des vinyles
    Le système de fixation des vinyles sur l’axe de rotation est très ingénieux car il est fabriqué avec un système d’aimants : vous posez le vinyle sur l’axe puis le sécurisez grâce à une pièce aimantée. Une fois en place, je vous garantis que ça ne bouge plus, c’est très solide !

J’ai commandé en plus une extension du système de maintien de vinyles, me permettant de fixer non pas un mais deux vinyles afin de nettoyer deux vinyles lors de chaque session. Le fabriquant propose même un système permettant de nettoyer jusque 7 vinyles à la fois, mais il faudra un bac plus imposant !

Voici le système que j’ai fini par acheter aux Etats-Unis afin de fixer les disques au bac à Ultrasons. Attention, la vidéo présente un modèle avec plus d’options que celui que j’ai acheté

Le système de fixation m’a coûté environ 200€ port compris, expédié depuis les Etats-Unis. Reçu dans un colis ultra protégé 4 jours après la commande. Le produit ne provenant pas d’Europe, il est possible que vous deviez régler des droits de douanes suppélementaires.

J’ai donc un système complet pour environ 300€, ce qui peut paraître cher, mais les premières machines équipées démarrent à plus de 500€ environ, on est donc pas mal, si celà fonctionne ça peut être un bon investissement !

La machine en action !

En ce qui concerne la fixation, elle est hyper simple grâce au système Easy One présenté ci-dessus. J’ai longuement hésité à investir en me disant que j’allais fabriquer un système moi-même, mais je ne regrette pas du tout ! La qualité des pièces est vraiment au rendez-vous, et je pense que la boîte qui fabrique ça a dû en passer par pas mal de prototypes différents parce que c’est vraiment bien pensé.

On peut remplir le bac à ultrasons avec le liquide de nettoyage, composé comme suit pour un bac de 6L :

Vous retrouverez plus d’informations sur ces différents ingrédients dans mon article sur la fabrication du liquide Knosti. Attention, les proportions sont différentes.

Une fois le liquide prêt, il faut régler la température (35° max) puis lancer la machine 5mn afin que les ingrédients se mélangent et que la température de l’eau monte. Attention à ce que la température ne dépasse pas les 40°, veuillez vous en réferrer à la notice du CleanerVinyl.

Une fois le temps écoulé, on peut passer au lavage :

  • Fixer le support avec les deux vinyles sur le côté du bac afin de les immerger à moitié
  • Régler le temps sur 25 à 30mn
  • Appuyer sur start
  • Brancher l’alimentation du moteur faisant tourner les disques

Le bruit est horrible, une sorte de bourdonnement vraiment désagréable, mais qui s’atténue assez rapidement. Ce bruit est tout à fait normal, pas de panique.

Au bout de 30mn, c’est prêt, il suffit d’éteindre le bac, de débrancher l’alimentation du moteur, et de laisser sécher les vinyles sur un bac à vaisselle ou sur un présentoir Knosti. Le temps de séchage est d’environ 30mn, et aucun rinçage n’est nécessaire, bien que comme pour la Knosti, certains passionnés semblent nettoyer les disques à l’eau distillée.

Les résultats

Afin de tester l’efficacité du nettoyage aux ultrasons, j’ai testé 3 vinyles en effectuant un enregistrement avant et après lavage. J’ai placé un micro en face d’une des 2 enceintes ce qui explique que vous n’ayez pas forcément toute la stéréo. Je note une différence dans les timbres, je n’ai certainement pas placé le micro strictement au même endroit ce qui peut expliquer certaines différences. Mais le principal est de pouvoir entendre la différence en ce qui concerne les bruits de surface et autres craquements. Autre point important, s’agissant de ma première utilisation de la machine, j’ai pris le parti de ne pas monter la température au-dessus de 25°, là où en général, il est recommandé de travailler à 35 ou 40°, j’aurais donc peut-être pu avoir des résultats encore meilleurs, mais on est jamais trop prudent !


Time Out de Dave Brubeck :

J’ai trouvé ce disque en brocante et ne l’ai jamais lavé (pas encore eu le temps).

Il est très sale et très bruyant.

AVANT
APRES

Le résultat est très impressionnant, même si nous partons d’un disque très sale : les craquements ne sont presque plus audibles et l’écoute est à présent possible et agréable. Un second lavage pourrait peut-être améliorer encore ce résultat, déjà vraiment impressionnant, pour un disque ayant près de 60 ans.


Bridge over Trouble Water de Simon and Garfunkel : j’ai acheté ce disque en brocante il y a longtemps, nettoyé à la Knosti et écouté à plusieurs reprises. Le sample « avant » que vous entendez est donc la version après nettoyage à la Knosti, l’objectif étant de voir si le nettoyage à l’ultrason pouvait permettre de nettoyer encore plus

AVANT
APRES

Le résultat n’est pas impressionnant comme ci-dessus, mais nous partons d’un vinyle qui a déjà été nettoyé à la Knosti et joué à plusieurs reprises (ce qui peut décoller également la poussière se trouvant au fond du sillon) : le résultat est tout de même au rendez-vous, les craquements sont bien plus discrets et plus épars.


Ce Lp de Joan Baez a été acheté dans un lot il y a un an environ, et comme j’avais déjà la plupart des morceaux sur d’autres compiles, je l’ai stocké dans un coin sans le nettoyer.

AVANT
APRES

Il reste des grésillements, mais le gain en termes d’écoute est vraiment important. Il est probable qu’un second nettoyage soit nécessaire afin de décrasser encore ce LP, ou un passage en Knosti pour parachever le travail, mais je reste satisfait de ce résultat sur un LP aussi vieux et en si mauvais état.

Conclusions

Je souhaitais tester le nettoyage à l’ultrasons depuis un moment par moi-même, et j’avoue que mes tests m’ont clairement convaincu.

Certes le cycle de lavage est plus long, et la logistique est un peu plus lourde qu’avec un lavage à la Knosti, mais les résultats sont meilleurs selon moi. Le résultat obtenu sur le Dave Brubeck aurait nécessité deux ou trois passages à la Knosti minimum, et encore. Sur le Simon and Garfunkel, on entend clairement que la machine à ultrasons va plus loin que la Knosti, en supprimant des bruits de surface que la Knosti n’avait pas réussi à enlever.

En revanche, le lavage à l’ultrasons ne fera pas de miracles sur les sillons abimés : j’ai également testé un Led Zeppelin qui n’est malheureusement pas ressorti moins bruyant, mais je n’avais pas vraiment d’espoir, je suis convaincu que le sillon a été abimé par de nombreuses lectures sur de petits pickups à l’époque. J’ai d’autres disques sur lesquels j’ai eu également des résultats satisfaisants, mais je ne pouvais pas tout uploader et tout enregistrer.

Pour conclure, je dirais que l’expérience est très concluante en ce qui me concerne, et que je vais donc poursuivre l’aventure de l’ultrason afin de nettoyer tous mes nouveaux achats !! Je pense que le meilleur moyen d’utilisation de cette machine reste de la combiner avec une petite Knosti, dans un cycle Knosti > Ultrason > Knosti.

Si vous avez déjà essayé ce type de machine, n’hésitez pas à publier votre avis dans les commentaires.

Je vous remets les liens vers les produits si celà vous intéresse :

Wax

Créateur de Vinyle Actu en 2010, passionné de disques vinyles et de metal en général. Vinyle Actu recherche en permanence de nouveaux rédacteurs : si tu te sens la plume acérée et que celà t'intéresse, merci de me contacter.

Cet article a 29 commentaires

  1. Deutschler

    Bonjour
    J’ai acheté le bac à ultrasons ainsi que le système de rotation pour 2 vinyles.Le système à rendu l’ame après avoir servi quelques heures.C’est très cher pour ce que c’est.Fabrique à l’imprimante 3D un moteur que l.on trouve dans les jouets et une boîte de transmission.Ajouter au 230 dollars plus de 60 de douanes Aïe Aïe.Je vais voir pour la garantie mais vu la fiabilité c’est pas un bon investissement pour ma part

    1. Docteur Wax

      Mince, c’est vraiment pas de chance .. Je n’ai pas eu de soucis avec ce matériel, que j’utilise depuis plusieurs mois de manière quasi quotidienne, j’ai au contraire trouvé que la qualité était au RDV ! En revanche, il est bien précisé dans la notice que le système ne doit pas tourner en continu plusieurs heures d’affilée justement, celà pourrait expliquer les soucis rencontrés ? Merci pour votre retour,j’espère que vous trouverez une solution

  2. Georges

    Bonjour, je vois que la machine que vous conseillez (6L) a une dimension extérieure de 31,7 cm. Cela est-il suffisant pour mettre un vinyl de 30cm à l’intérieur ou faut-il le mettre en diagonale ?

  3. Windels Rémy

    Bonjour,
    Je viens d’acheter un bac à ultrason et un support pour le nettoyage de vinyle qui accepte 5 vinyles.
    Je compte faire la même solution de nettoyage que ce que vous recommandez.
    Avec un seul bain vous pouvez faire combien de vinyles ? Réutilisez-vous le bain plusieurs fois en le filtrant ?
    J’essaye de m’organiser car j’aurai 600 vinyles à laver et je voudrai commander le bon nombre de litres des différents produits pour ne pas devoir en recommander par la suite et payer des frais de port pour rien.

    Merci à vous.

    1. Wax

      Bonjour Rémy, difficile à dire. Pour ma part, les vinyles passent à la Knosti avant de passer à l’ultrason afin d’enlever la saleté de surface et donc de fait, les vinyles qui entrent dans l’eau de la machine à ultrason sont propres dans l’ensemble. Je filtre l’eau après chaque bain (filtre à café) et fais environ une trentaine de disques avant de changer l’eau. Mais il peut arriver que l’eau soit trop sale, auquel cas je la change avant, c’est assez empirique au final, faites confiance à vos yeux ;-).

  4. Jérôme

    Salut, d’abord félicitation pour ta chaine You Tube que je suis et surtout tes vidéos toujours très intéressantes.
    Ma question est la suivante : pourquoi de l’eau distillée et pas déminéralisée ? certes l’eau distillée est déminéralisée comme la seconde mais il me semble que la seule différence est qu’elle est stérilisée donc élimination de potentielles de bactéries ou virus…. cela est-il déterminant ? ou l’eau distillée serait-elle encore plus « fluide » ?

    Je pose la question car l’eau distillée fait au moins 3 fois le prix de la déminéralisée….
    Merci et bonne continuation !

    1. Wax

      Salut Jérôme, merci pour ton message. En vrai, l’utilisation d’eau distillée plutôt que déminéralisée fait débat, aussi 1/je vais te laisser faire des recherches sur divers forums et 2/ je vais te dire ce que j’en pense : à mon avis, l’utilisation de l’eau distillée est plutôt recommandée par les américains car elle est extrêmement courante chez eux, ce qui n’est pas le cas chez nous. Je pense donc que c’est une raison pratique plus qu’autre chose, et que nous sommes tous partis du principe que celà avait beaucoup d’importance alors que selon moi, celà n’en a pas forcément. Il m’est arrivé à de nombreuses reprises de nettoyer mes disques à l’eau déminéralisée sans rencontrer aucun problème, donc de manière très empirique, j’ai envie de te répondre que c’est bonnet blanc / blanc bonnet. Si jamais quelqu’un qui passe par là a des infos supplémentaires, ce sera avec plaisir de les partager ici ! Bien à toi /m\/m\

      1. Jérôme

        Merci pour ta réponse il me semble aussi que c’est bonnet blanc / blanc bonnet.
        bonne continuation

      2. johan

        bonjour
        Non l’eau distillée n’est pas la même chose que l’eau déminéralisé, la première est fabriqué par évaporation de l’eau puis refroidissement (pas des reste de minéraux), la seconde est réalisés pas le passage de l’eau dans des filtres type osmosé et donc la pureté dépend de la taille des filtre et contiens plus de minéraux.
        âpres il faut effectivement voir l’impacte de la présence de minéraux sur le nettoyage par ultrason.

        1. Wax

          Top, merci pour les précisions ! Je n’ai pas notifié de problème en ce qui concerne l’eau déminéralisée pour ma part, mais sur le papier, je recommande à chacun d’utiliser plutôt de l’eau distillée qui semble plus pure, et qui a tendance à faire consensus dans le milieu du vinyle.

  5. Sylvain

    Bonjour Wax,
    Tout d’abord merci pour cette mine d’informations qui m’a convaincu de sauter le pas. J’ai reçu mon bac hier, il me reste à faire un choix pour le système de fixation.
    En conclusion, tu proposes le protocole Knosti-ultrasons-Knosti. Je comprends bien l’intéret du premier passage à la Knosti pour retirer le plus gros, mais je t’avoue que je ne vois pas ce qu’apporte le 2ème passage à la Knosti. Peux-tu m’éclairer?

  6. Eddy

    L’eau distilée est plus pure que la déminéralisée simplement par le principe que l’eau distlilée est portée à ébulition ainsi on récupère la vapeur pure de tout élément, je pense notamment au calcaire. Mais bon c’est un choix.

  7. Pascal

    Après bien des hésitations et de nombreux tests, j’ai craqué pour la machine Degritter car leurs arguments scientifiques, avec références sérieuses, m’ont convaincu.
    1) La fréquence des U.S. (ultra-sons) atteint 120 KHz, avec 4 émetteurs situés face au disque, avec une puissance de 300W. (Ce n’est pas du 40 Hz 200W comme la Klaudio qui est à 6500$ ou la quasi-totalité des autres machines). Pourquoi? Degritter explique que les bulles de cavitation du 120 KHz mesurent 2,5 microns et donc descendent au fond du sillon (5 microns), au contraire des bulles du 40 KHz qui sont beaucoup plus grosses (10-12 microns). Pour mémoire, les fibres de carbone les plus fines mesurent 10 microns.
    2) Degritter précise que sa machine ne remplace pas le bon vieux chiffon (propre) imprégné ou pas pour initier le nettoyage des disques très sales. Cependant, la machine propose 3 niveaux de temps d’exposition aux U.S., la puissance restant la même pour les 3 programmes. Dans le programme « medium », les U.S. marchent pendant 3 minutes, soit environ 2-3 passages devant les émetteurs d’U.S.
    3) J’ai rejeté la machine Clearaudio car trop chère, trop compliquée et le disque n’est pas immergé dans les U.S. qui sont transmis par les brosses. La brosse « antistatique » supplémentaire est à mon avis bidon. Le plus séduisant sur cette machine, c’est la rapidité: 1 minute pour les 2 faces lavées et séchées. Le système d’aspiration me parait très (trop?) efficace et demande une bonne fixation du disque. J’ai pas confiance…
    3) J’ai bien sûr envisagé l’achat d’un bac à U.S. avec un système de fixation mais je pense que ce système ne peut pas être efficace (la preuve en est du temps d’exposition nécessaire aux U.S.! 30 mn c’est très long). Tout simplement parce que les U.S. ne sont pas diffusés face au disque! Des U.S. qui « rebondissent » seront moins efficaces après avoir produit une bulle de cavitation que s’ils arrivent directement sur le disque. Et dans un bac où vous pouvez mettre 7 disques (avec 1 émetteur d’U.S.), la tranche du disque et les 1ers sillons vont se prendre environ 100 fois plus d’U.S. que les derniers sillons. Cette technique ne tient pas compte des lois de la physique! Un objet comme le vinyl présente 2 surfaces planes; il n’a rien à voir avec avec un bijou ou un instrument quelconque. Il faut le nettoyer de façon uniforme. De plus, avec ce genre de machine, il faut changer (ou filtrer, galèrer avec les bidons) le liquide régulièrement. La Degritter filtre l’eau après chaque disque et vous demande de nettoyer le filtre après 50 utilisations. Quand on voit ce qu’on sort du filtre après avoir nettoyé les disques manuellement (avec la machine Disco-antistatic) on est impressionné. Et tout ça sans brosse!
    Il faut quand même compter entre 9 et 12 minutes pour laver et sécher un disque avec la Degritter, mais je trouve cela raisonnable vu les résultats qui sont bluffants, surtout sur mes vieux vinyls (j’ai 67 ans) qui ont été bien entretenus mais qui avaient pris au fil des années un gros coup de vieux à cause des poussières microscopiques qui s’y étaient incrustées. Du moins je l’ai compris car jusque là, je les croyais usés…
    Avec plus de 2000 vinyls et une platine de rêve, j’ai estimé que ça valait le coup de mettre 3000€ dans une machine à laver, même si ça fait mal aux fesses. Et puis c »est comme les autres éléments de la Hi-Fi en général: si vous voulez 10% d’amélioration, il faut cracher 80% plus cher.

  8. Pascal

    Je note que Wax n’a pas répondu à la question (essentielle) de Sylvain (qui date de près d’un an) et qui demandait à quoi servait un 2ème lavage au Knosti après passage aux U.S.. Eh bien je vais répondre: parce que le lavage aux U.S. de ce genre de machine (le bac à ultra-sons standard) ne sert à RIEN. Et alors si on empile 7 disques, je vous dis pas la totale inefficacité de ce genre de dispositif! Aucune machine professionnelle ne propose de laver plusieurs disques à la fois dans un bac à ultra-sons !!!!
    Par ailleurs, le commentaire de Wax concernant l’efficacité de température de l’eau avec le nettoyage par U. S. est digne de la mère Denis! Les ultra-sons ne sont pas sensés être efficaces sur les traces de graisse (un produit de nettoyage simple avec une brosse adaptée sera un meilleur choix).
    Une machine à ultra-sons est efficace pour nettoyer un disque en douceur et en profondeur.
    C’est con à dire, mais elle s’adresse à des disques presque propres… Et là, vous voyez la différence entre un disque propre et un disque presque propre.

    1. Wax

      Bonjour, je vous invite à citer vos sources, merci. Par ailleurs, je vous enjoins à réfléchir à deux fois la prochaine fois qu’il vous prendra l’envie de critiquer mon intégrité. Donner un avis argumenté (ce que vous ne faites pas ici) est totalement accepté, mais l’attaque personnelle sans fondements ne l’est pas.

      L’avis que vous laissez plus haut est complet et argumenté, et je suis certain que beaucoup de gens l’ont lu et trouvé utile, ne tombez pas dans l’attaque sans raison, cela reste de la musique, personne n’est ici pour être aigri.

      Par ailleurs vous faites dire à mon article des choses que je ne dis pas. Je partage votre avis sur le fait que l’ultrason n’est pas fait pour enlever la saleté en surface, c’est pour cette raison que je nettoie avant et après à la Knosti. Le second nettoyage ne sert qu’à « rincer » le disque. Je pars du principe que lors du cycle, certaines particules peuvent être partiellement détachées ou se détacher mais rester sur le disque, ce qui partira à la Knosti. Quant à la température, n’étant pas omniscient comme vous, je m’en suis bêtement remis aux conseils du fabriquant : qui ne paraissent pas si bête puisqu’il est connu que l’eau chaude facilite le nettoyage non ? Encore une fois, si vous avez des sources et du temps à perdre, ce qui n’est pas mon cas, et qu’il vous prend l’envie d’être respectueux, vous pouvez vous exprimer ici. Bonne journée

      1. Pascal

        1) Mes sources? J’ai environ 2000 vinyls et une bonne chaine HI FI depuis 50 ans. Je vous dis pas comment elle a évolué depuis. J’ai toujours eu une vénération pour mes disques.
        Les ultra-sons? Je connais. Je suis chirurgien ophtalmo (à la retraite depuis peu) et j’ai commencé à les utiliser en 1981 pour nettoyer les instruments de chirurgie puis en 1985 pour la phako-émulsification (chirurgie de la cataracte, toujours en vogue et j’étais dans les 10 premiers à l’utiliser en France). Autant vous dire que les ultra-sons et leurs effets, je connais. J’ai même fait plusieurs communications sur ce sujet. Je pourrais vous expliquer pourquoi les ultra-sons ne sont efficaces que lorsqu’ils sont directement dirigés vers la cible et totalement inoffensifs perpendiculairement la source (en milieu aqueux bien sûr).
        Concernant les machines à U.S., mes sources sont les fiches techniques des machines et les références qu’ils donnent… ou pas. Les références les plus complètes ont été trouvées chez Degritter. Ce sont, jusque là, ce sont les explications les plus cohérentes avec mes connaissances.
        2) Pourquoi vous prenez mes remarques pour une attaque personnelle? Mon 2ème message a été uniquement motivé par votre absence de réponse à la question de Sylvain!! Je reconnais que l’allusion à la mère Denis est trop ironique… Pardon. Mais je persiste et signe: l’eau que vous utilisez est à environ 18°. Les ultra-sons vont très vite la chauffer, s’ils sont efficaces. Or, vous n’avez pas intérêt à dépasser les 36°, sinon, le vinyl, il va fondre. Je ne pense pas qu’il y ait une grande différence pour la fonte des graisses entre 18 et 36°. Voilà mon argumentation, moins ironique cette fois, et qui n’est pas fondée sur les recommandations d’un constructeur que je ne connais pas.
        3) Pourquoi serais-je aigri? Je n’ai rien à vendre! Je me bats simplement contre des chimères! Vous me confirmez vous même que votre 2ème bain avec ultra-sons ne sert qu’à rincer le disque et je suis bien d’accord avec vous! C’est ce que je dis dans ma 2ème réponse.
        4) Moi aussi j’ai tout essayé: les produits nettoyants, les gels qui se solidifient au bout d’une 1/2h, d’autres plus rapidement, les machines manuelles (pas mal!), une machine comme la Knosti (celle de mon frère). Mais jamais je n’ai obtenu un résultat comme avec la Degritter, qui est jusque là la seule que je connaisse capable de rénover à neuf un disque ancien, bien entretenu, mais qui a accumulé au fil des années des dépôts microscopiques qui gênent l’écoute. Et cette machine travaille SANS brosse, sans aspiration violente sur le vinyl; seule la tranche du vinyl touche les 2 galets d’entrainement. Seuls les ultra-sons nettoient! Alors bien sûr, je suis fan!
        5) Ce n’est pas parce que j’ai des arguments qu’il faut me traiter d’omniscient. Je ne vous traite pas d’autodidacte! Je suis très loin d’être un expert et je ne veux pas en être. Je les connais trop les soi-disant experts (je ne fais absolument pas référence à votre personne).
        Voilà, j’avais du temps à perdre. Je n’ai pas d’actions chez Degritter, je voulais juste faire part de mes opinions concernant le lavage des vinyls. Pardonnez mon ironie, mais je ne pense pas avoir été agressif.
        Sans rancune

        1. Wax

          Bonjour Pascal, merci d’avoir pris le temps de répondre et apporter plus d’informations ici. Suite à votre premier message, j’ai contacté la société Degritter qui a accepté de m’envoyer une machine pour test, je publierai ici donc un retour complet sur cette machine. Bonne journée !

          1. Pascal

            Bravo et merci. J’ai hâte de lire les résultats du test à venir.
            Je m’aperçois qu’on se vouvoie et si t’es d’accord je te dirai « tu » dorénavant, et inversement. À bientôt et bon week-end!

          2. gilou

            Bonjour,
            je suis bluffé par les résultats des Sample surtout le Brubeck !
            J’utilise pour ma part une Knosti et les résultats sont impressionnants, surtout sur des disques achetés en brocante et complètement encrassés.
            J’ai l’intention de commander une laveuse ultrason, et j’avoue que je suis sur le point de craquer pour la Degritter, ce serait vraiment top si Pascal ou Wax pouvaient nous mettre un retour avec sample pour constater l’efficacité sur disque très très encrassé !
            Merci messieurs en tout cas pour vos retours constructifs.
            Gilou

          3. Wax

            Bonjour, je suis en train de tester la machine Degritter, je ferai un retour vidéo courant octobre avec beaucoup de samples avant/après. Bonne journée

          4. gilou

            super merci Wax j’attends le retour avec impatience !
            bon courage pour les tests…

          5. Pascal

            À mon humble avis (je possède une Degritter depuis à peine 4 mois, mais j’ai déjà nettoyé environ 1300 vinyls), une machine à ultra-sons n’est pas le bon choix pour les disques très sales. Pourquoi? D’abord parce qu’une simple machine manuelle avec brosses fera presque aussi bien et en un temps record, alors qu’avec la Degritter il faudra utiliser le programme Heavy (12-13 minutes) ou le programme non-stop ou les U.S. fonctionnent en continu jusqu’à ce que la température de l’eau atteigne 36°.
            Ensuite parce que l’eau de la Degritter est filtrée après chaque lavage, et si tu laves des disques trop sales, le filtre va vite s’encrasser, ainsi que les valves internes. Tous les 50 lavages, la machine conseille un nettoyage du filtre, sachant qu’un filtre devient tout gris au bout de 150-200 lavages et doit être changé (Une dizaine de filtres est fournie avec la machine).
            Tous les 60 lavages, la machine lance automatiquement un programme de maintenance qui consiste à remplir le bac des U.S. et à effectuer plusieurs aller-retour de l’eau à travers les valves, de façon à réduire le risque de voir celles-ci se coincer à cause d’un poil de c… (qui aurait atterri là on ne sait comment – mais il s’en passe des choses dans les brocantes…). Une marque allemande a proposé pendant qq mois une machine sur le même principe et au même prix que la Degritter mais le distributeur français en a arrêté la commercialisation car les valves tombaient trop souvent en panne.
            La Degritter est une excellente machine de finition, qui fait les choses en douceur et profondeur. J’irais jusqu’à dire, en exagérant bien sûr, qu’elle s’adresse à des disques propres! Je lave toujours, avec la Degritter seule, un vinyl neuf avant de l’écouter.
            Pendant des années, des brosses, chiffons, produits de nettoyage, gélatines qui se solidifient pour enlever les poussières m’ont été suffisantes et une machine manuelle s’est imposée lorsque j’ai commencé à numériser mes vinyls. J’en ai numérisé plus de 600 avec Garage Band ou Logic Pro; en supprimant quand c’était possible les clicks brefs et autres bruits indésirables. Gros boulot mais j’aime ça. Depuis que j’utilise la Degritter, je vais 3 fois plus vite car les bruits parasites, sans disparaitre, ont énormément diminué!
            Par ailleurs, un disque lavé avec la Degritter « sonne » mieux: son limpide, et on a même l’impression que la stéréo est meilleure.
            Je ne me sens pas habilité à faire des samples comparant l’efficacité de telle ou telle machine. Ils sont nombreux sur YouTube, de qualités très diverses. Parmi les meilleurs sont ceux qui comparent la Degritter et la ClearAudio (6000€).
            De plus, les subtilités de l’amélioration passent mal avec la qualité audio d’internet. J’entends déjà une différence entre l’écoute directe de mes vinyls et l’enregistrement numérique de ceux-ci, que je fais sans aucune compression à 24 bits.
            Enfin, je tiens à dire que j’ai participé à ce blog non pas pour faire de la pub pour Degritter mais pour dénoncer les mensonges des fabricants (chinois pour la plupart) de bacs à ultra-sons inadaptés et inefficaces. Y en a même un qui dit qu’il a installé un système pour chauffer l’eau pour une meilleure efficacité! Alors que ce sont les U.S. qui la chauffent! Et qu’il vaudrait mieux installer un système réfrigérant.
            Certains fabricants de cellules et platines (comme Rega) disent que le lavage est inutile car le diamant qui va au fond du sillon le débarrasse de toute impureté. Je pense qu’ils ne vivent pas dans le monde réel et ne travaillent qu’avec des disques parfaits et parfaitement brossés avec des brosses de compétition.
            L’effet majeur des machines à laver qui font une immersion dans l’eau (distillée) est l’effet antistatique. Et ceci vaut aussi bien pour les machines manuelles à 60€ que pour la Degritter; mais pas la ClearAudio qui a rajouté un bras avec des poils antistatiques à utiliser en fin de lavage! Mais l’effet antistatique est provisoire (plus long si on range le disque dans une pochette en HDPE).
            Lorsque j’écouterai un disque lavé depuis qq mois, je le laverai avant à la Degritter, programme court, 8’45 » tout compris. Je ne risque rien, c’est une machine sans brosse.

          6. Ghislain

            Bonjour Pascal,
            D’abord merci pour ton analyse précise.
            Je voudrais savoir le modèle que tu as acheté MK I ou le dernier MK II
            Merci
            Ghislain

        2. Jean-Louis VEDIE

          Bonjour à tous. Je suis un novice dans le nettoyage des vinyles mais j’ai néanmoins quelques idées. Concernant les machines à U.S, ne serrait-t-il pas judicieux dans un premier temps de mettre les disques avec un angle de rotation dans le bain? Par exemple rotation couché à 25° ce qui augmenterait beaucoup le contact réel ds U.V sur le disque non?
          Pour ma part, en ce moment je prends tout mon temps avec des pinceaux poils de cochon, c’est très long, mais le résultat est spéctaculaire. ( pratiquement plus de craquement sur certains 45 tours même pas nettoyés. Quelqu’un à déà essayé ce truc?
          Bonne Soirée

  9. gilou

    Bonjour Wax,
    alors cette Degritter, testée? Quel est le verdict?
    Impatient de savoir !
    Bonne journée
    Gilles

  10. kework

    Bonjour Wax,
    Vraiment top toute vos discutions et présentation pour essayer de trouver une vrai machine pour laver et surtout enlever le max de Craquement sur les vinyls;
    – ou en êtes vous avec l’essai de la DEGRITTER ?

    et entre la degritter et les Cuves que vous présentez,
    y a t’il pas une autre machine moins chère que la degritter
    mais mieux que les Cuves style Vevor ?

    Merci a Way Merci à tous,

  11. Nc

    Bonjour.
    J’ai pris connaissance de l’article il y a quelques mois et j’ai pu me lancer sur un premier nettoyage de mes vinyles hier (cadeau de Noël). J’ai utilisé de l’eau déminéralisée pour un premier test, l’alcool isopropyl, et l’agent mouillant. Eau réglé à 20°c, 25 min de nettoyage. Vinyle 4 par 4 fait. Le résultat dépasse mes attentes. J’y avais mis des vinyles qui craquaient bcp d’autres bcp moins.
    Pour ceux qui était terrible le gains est de 90%! Ça ne fait pas de miracle mais je suis plus que satisfait. Il faudra que je retente le nettoyage. Pour ceux légèrement gressillant, la magie a opéré. Plus de craquement.
    Je sais que ce n’est pas la solution parfaite mais je suis content pour le budget.
    Prochaine étape sera de refaire le nettoyage de ceux déjà fait et aussi passer à l’eau distillée (si vous avez un plan car vraiment cher).
    Pour info, mes vinyles avaient tous été nettoyé au spray plus micro fibre sans trace de poussière apparente.

    1. Wax

      Bonjour Nicolas, merci pour ton retour ! En ce qui concerne l’eau distillée, j’utilise à présent pour ma part de l’eau déminéralisée. Certains hurleront, d’autres te diront qu’ils utilisent également celà depuis très longtemps sans soucis. Je n’ai pour ma part eu aucun soucis avec l’eau déminéralisée, qui est très très bon marché et surtout très facile à trouver. Bonne journée, et meilleurs voeux !

  12. Pascal

    À signaler la sortie d’une nouvelle machine avec ultra-sons par la marque HumminGuru.
    Vendue entre 600 et 700 €, elle reprend les principes de fonctionnement de la Degritter, mais avec une fréquence de 40 KHz produite par 2 émetteurs (4 émetteurs à 120 KHz pour la Degritter).
    Cette machine me semble être, en tout cas sur le papier, une bien meilleure alternative à la Degritter que les bacs à ultra-sons universels (qui sont, au risque de me répéter, une totale esbroufe ! ). Si la HumminGuru fonctionne, c’est un super rapport qualité-prix qui bat toutes les machines existantes !!!
    Là, vous aurez une machine qui lave le disque et qui le sèche, avec une quantité d’eau limitée.
    Pour revenir sur le débat Eau déminéralisée versus Eau distillée, je n’utilise pour ma part que de l’eau distillée. J’ai contacté directement Degritter qui le recommande. Avec 2 litres, je nettoie 200 vinyls (le bac contient 1,3 litres, mais il faut tenir compte de l’évaporation très importante d’une eau qui monte vite à 35-40° et qui est brassée par les ultra-sons). Avec un bac à ultra-sons, il faudra utiliser 4 à 5 litres de flotte (plus l’évaporation qui doit doubler la quantité, vu que les U. S. durent 1/2 heure), qu’il faudra filtrer régulièrement et le budget Eau deviendra conséquent si vous voulez laver 1000 vinyls!
    Les professionnels sont censés n’utiliser que de l’eau distillée.
    La différence de résultats (sur le disque) entre l’eau déminéralisée et l’eau distillée est probablement négligeable et je rejoins complètement Wax sur ce point. Par contre, après des milliers de lavages, les conséquences de l’eau déminéralisée peuvent affecter les machines sophistiquées qui nettoient l’eau à chaque disque, ce qui veut dire plusieurs passages à travers des valves précises et de petit calibre.
    Même si on n’utilise que de l’eau distillée, Degritter recommande un lavage de la machine à l’eau vinaigrée tous les 600 disques environ. Ne pensez pas une seconde qu’une eau distillée (même à plusieurs reprises) soit parfaitement débarrassée de tous ses minéraux!
    L’eau pour préparations injectables (donc fabriquée par un laboratoire pharmaceutique) est encore plus pure… mais aussi encore plus chère.
    Pour conclure: Bac à ultra-sons => eau déminéralisée / Machine à nettoyer genre Degritter => eau distillée (environ 4€ le litre).

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